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Les patients ne doivent pas être forcés de se rendre dans des établissements de soins de longue durée, selon l'Association des infirmières et infirmiers de l'Ontario

26 août 2022

TORONTO (Ontario), le 26 août 2022 – L’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario (AIIO) dénonce les mesures du projet de loi 7 – Loi de 2022 pour plus de lits et plus de soins – qui obligent certains patients d’hôpitaux à déménager dans un établissement de soins de longue durée sans leur consentement, ce qui pourrait violer leurs droits et mettre les patients et les travailleurs de la santé dans une situation impossible. On rapporte que ce projet de loi, présenté il y a une semaine, ne sera pas renvoyé aux audiences du comité et sera adopté à la hâte, ce qui limitera le débat et la participation des intervenants.

« Le projet de loi 7 ne fait rien pour s’attaquer aux causes profondes de la crise hospitalière en Ontario, qui est une crise du personnel infirmier et des soins de santé. Il force simplement les patients d’un milieu en sous-effectif à un autre », déclare Cathryn Hoy, infirmière autorisée, présidente de l’AIIO. « Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que le projet de loi 7 menace le droit fondamental des patients à la liberté de choix et pourrait entraîner le déplacement de personnes âgées vulnérables loin de leur famille et des soutiens sur lesquels elles comptent. »

Ce projet de loi controversé précise que, lorsqu'un clinicien d'un hôpital détermine qu'un patient a besoin d'un niveau de soins alternatif (NSA), le patient peut être transféré vers un établissement tel qu'une maison de soins de longue durée, indépendamment de l'autorisation du patient ou de son soignant.

« Le projet de loi 7 placera de nombreux membres et coordonnateurs de placement de l’AIIO dans une position impossible, car leurs employeurs leur demanderont de faire pression sur les familles et les patients vulnérables. Cela pourrait contrevenir aux principes fondamentaux du consentement et de l’autonomie corporelle que nous sommes censés respecter et défendre en tant que prestataires de soins de santé, ainsi qu’aux normes requises pour l’obtention d’un permis d’exercice en soins infirmiers », affirme Hoy.

L'ONA craint que les patients soient forcés ou contraints d'entrer dans des maisons de soins de longue durée où il n'y a tout simplement pas assez d'infirmières pour s'occuper d'eux correctement, ou où les taux de mortalité sont plus élevés et les résultats de santé sont médiocres pour les résidents, comme l'a révélé de manière dévastatrice la pandémie.

« Le transfert de patients sans consentement pendant la pandémie était censé être une mesure d’urgence, mais le projet de loi 7 normalise cette pratique de manière dangereuse, avec de graves conséquences sur les droits des patients et sur leur santé, qui pourraient souffrir de l’isolement et du stress. »

L'ONA est le syndicat qui représente plus de 68,000 18,000 infirmières et professionnels de la santé, ainsi que XNUMX XNUMX étudiants en soins infirmiers, qui fournissent des soins dans les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée, la santé publique, la communauté, l'industrie et les cliniques.

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