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Le ministère du Travail, de l'Immigration, de la Formation et du Développement des compétences (MTFIDC) veille à l'application de la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST). Pour ce faire, il envoie des inspecteurs visiter les lieux de travail afin de s'assurer que la LSST est respectée.

L'OSHA définit les obligations de toutes les parties prenantes sur le lieu de travail. Les employeurs sont responsables de la mise en place de lieux de travail sûrs et de la nomination de superviseurs qui connaissent et appliquent la loi et les principes au travail.

Inspections du lieu de travail

Le ministère peut inspecter les lieux de travail ou enquêter sur les plaintes, les blessures ou les accidents en vue de déterminer la conformité à la législation en matière de santé et de sécurité.

Étant donné que le ministère est chargé de l'application de la LSST, on l'appelle parfois le système de responsabilité externe (SRE). Il s'agit de l'autorité externe à laquelle un membre du comité mixte de santé et de sécurité (CMSS) fait appel pour intervenir lorsque l'employeur contrevient à la LSST et met en danger la sécurité des travailleurs.

Lorsque les inspecteurs constatent des violations, ils peuvent porter des accusations et poursuivre les contrevenants ou émettre des ordres.

Rapports et ordres

Un inspecteur remplira un rapport de visite sur le terrain pour chaque visite sur site, contenant la raison de la visite et énumérant les ordres donnés aux parties du lieu de travail pour assurer la conformité. Retrouvez les ordres récents classés par problème/préoccupation ci-dessous :

Centre régional de santé de Peterborough (mai 2020)

Cet employeur n’a pas fourni d’avis au comité mixte de santé et de sécurité au travail et au syndicat comme l’exigent l’article 52 2 de la Loi et l’article 5 du Règlement sur les soins de santé. Cette situation est désormais couverte par le nouveau règlement sur les avis pour les articles 51 à 53 du Règlement sur la santé et la sécurité au travail, entré en vigueur le 1er juillet 2021, intitulé Règl. de l’Ont. 420/21 : Avis et rapports en vertu des articles 51 à 53.1 de la Loi – Décès, blessures graves, maladies professionnelles et autres incidents.

Commandes
L'employeur était tenu de fournir tous les renseignements exigés par l'article 52 (2) et l'article 5 du Règlement sur les soins de santé.

Importance
Au début de la pandémie, certains employeurs refusaient de fournir les noms des travailleurs infectés par la COVID-19. Il s’agissait d’une violation flagrante de l’article 5 du Règlement sur les soins de santé. Cette ordonnance a confirmé que l’employeur devait se conformer à l’article 5 du Règlement sur les soins de santé.

Centre de soins Eatonville (juin 2020)

Eatonville a été l'un des foyers de soins de longue durée (SLD) les plus durement touchés par la première vague de la pandémie. C'était l'un des foyers couverts par le Décision du juge Morgan. Alors que l'ONA faisait monter d'un cran les problèmes de santé et de sécurité, le SEIU faisait de même. Les inspections en cours à Eatonville faisaient partie d'un règlement à la suite d'un appel du SEIU pour défaut de délivrance d'ordonnances.

Commandes
Le coprésident de la direction présidait toutes les réunions du comité mixte de santé et de sécurité au travail. L'ordonnance exigeait que les travailleurs choisissent eux-mêmes un coprésident et que la présidence des réunions soit assurée à tour de rôle par le coprésident de la direction et par le coprésident des travailleurs.
Il y a eu plusieurs problèmes avec les rapports de maladies professionnelles. Il y a eu 106 rapports au total, mais le ministère n'en a reçu que 104. L'ordonnance exigeait que les rapports manquants soient partagés avec le ministère. Les rapports de maladies professionnelles n'étaient pas partagés avec le comité. L'ordonnance exigeait que les rapports de maladies professionnelles soient transmis au CMSST. L'inspecteur a également demandé les listes de contrôle des éclosions de Santé publique Ontario, tous les formulaires 7 de la WSIB pour la COVID-19 et les procès-verbaux du comité de la COVID-19.

Importance
Lors de la première vague, les inspecteurs du ministère ne se rendaient dans les foyers de soins de longue durée qu'en cas de refus de travailler. Il n'est pas surprenant que dès qu'un inspecteur mettait les pieds dans un foyer où sévissait une grave épidémie (106 cas de maladies professionnelles, ce qui est une épidémie extrêmement grave), nous ayons reçu des ordres significatifs.

Il était important que l’inspecteur utilise ses pouvoirs pour examiner des documents comme la liste de contrôle de Santé publique Ontario. L’ONA aurait aimé que le ministère étende cette autorité jusqu’à exiger que les rapports d’exposition soient transmis au Comité mixte de santé et de sécurité, mais malheureusement, nous avons dû nous battre contre le ministère sur cette question dès le début de la pandémie.

Hôpital Memorial de Campbellford (octobre 2023)

Plusieurs blessures musculo-squelettiques ont été constatées en raison d’un manque de procédures ergonomiques et de formation sur la manipulation sécuritaire des patients sur le lieu de travail.

Commandes
Neuf ordonnances émises lors d’une visite sur le terrain portaient sur le programme d’ergonomie de cet hôpital.

Importance
Les entorses et les foulures étant une source courante de blessures pour nos membres, les ordonnances renforcent la nécessité pour les employeurs de mettre en œuvre des procédures sécuritaires de manipulation des patients et du matériel, en consultation avec le comité mixte de santé et de sécurité au travail.

Hôpital Grand River (octobre 2023)

Patient violent agressant les membres verbalement et physiquement.

Commandes
A ordonné au superviseur de suivre une formation sur les compétences des superviseurs en matière de santé et de sécurité au travail.

Importance
L'inspecteur a été appelé pour inspecter un étage où il y avait eu de fréquents incidents de violence. Au cours de l'inspection, l'employeur a tenté de blâmer les travailleurs, mais l'inspecteur a plutôt insisté sur le fait que c'était le superviseur qui était incompétent et qui ne supervisait pas correctement le personnel de cet étage.

Extendicare, Manoir Laurier (avril 2020)

L’employeur exigeait la réutilisation des masques d’intervention au 5e étage.

Commandes
L’employeur a été tenu de cesser la pratique consistant à exiger du personnel qu’il réutilise les masques de procédure contaminés.

Importance
Fournir aux travailleurs un nombre limité de masques était un enjeu majeur pour l’ONA et d’autres syndicats du secteur des SLD au printemps 2020. Même s’il s’agissait d’un problème répandu au sein du secteur des SLD, en particulier pour les membres d’autres syndicats, il était rare que nous voyions des ordres émis.

Centre des sciences de la santé de London – Hôpital Victoria (octobre 2021)

Mesures et procédures inadéquates (présélection, identification des zones sûres et dangereuses, formation appropriée, signalisation adéquate) liées aux protocoles d’IRM.

Commandes
L'inspecteur a ordonné à l'employeur de :

  • Établir des mesures et des procédures appropriées et les compléter par écrit pour garantir un contrôle préalable approprié avant d'entrer dans la zone IRM,
  • Veiller à ce qu'une formation appropriée soit dispensée pour que le personnel puisse entrer dans la zone en toute sécurité,
  • Que les zones de sécurité et de danger soient identifiées par une signalisation appropriée pour avertir de la présence d'une zone restreinte.

Importance
Une enquête approfondie et une liste complète d’ordres ont été émises ainsi que des ordres provisoires pour assurer la sécurité de tous ceux qui entrent dans la zone restreinte.

Hôpital général de Guelph (juin 2021)

Une blessure grave (à un membre du SCFP) est survenue après une glissade sur le sol de la salle d'opération.

Commandes
En raison de l'exposition aux risques liés aux sols mouillés/humides (salle d'opération), l'employeur a été obligé de s'assurer que les travailleurs portent des semelles antidérapantes.

Importance
Cette ordonnance exige que l'employeur s'assure que les travailleurs portent des semelles antidérapantes. Dans cette unité de négociation, les membres de l'ONA ne reçoivent pas de remboursement ni d'indemnité pour les chaussures. Le remboursement des chaussures à semelles antidérapantes est un problème qui pourrait être réglé par la négociation.

Système de santé William Osler – Campus de l’hôpital Memorial de Brampton (avril 2020)

Tous les aspects de la LSST n’ont pas été appliqués pendant la pandémie, y compris les inspections en milieu de travail.

Commandes
L'employeur a été ordonné de mettre les mesures et procédures par écrit et de reprendre les inspections mensuelles.

Importance
La LSST n’a pas été déplacée ou suspendue pendant la pandémie. Ces ordonnances exigeaient que l’employeur maintienne son obligation légale d’autoriser les inspections mensuelles, ainsi que de mettre par écrit les mesures et les procédures (y compris les initiatives de prévention et de contrôle des infections).

Centre de santé régional d'Arnprior (mai 2020)

Refus d’octroi d’un respirateur N95 à la suite d’une évaluation des risques au point de service.

Commandes
L’employeur a été condamné à fournir le respirateur N95.

Importance
Il s’agissait d’une ordonnance précoce exigeant que l’employeur se conforme à la Directive 5.

Anson Place Soins de longue durée (avril 2020)

Le foyer de soins de longue durée a connu une éclosion de COVID-19, ce qui a donné lieu à une enquête du Ministère. Au moment de l'inspection, 34 travailleurs et 44 résidents ont été testés positifs à la COVID-19. Plusieurs problèmes de sécurité ont été constatés lors de l'inspection, notamment le non-respect par l'employeur des directives de santé publique concernant la distanciation physique et le dépistage, le non-respect des mesures et procédures concernant les procédures médicales générant des aérosols, l'absence d'un comité mixte de santé et de sécurité établi et le fait de ne pas indiquer aux travailleurs comment et où ranger correctement leur EPI lorsqu'ils prennent leurs pauses.

Commandes
Neuf ordres ont été émis pour cette maison. L'inspecteur a mené une enquête minutieuse et a rapidement fixé les dates de conformité afin de garantir que les violations de la LSST soient corrigées dans les plus brefs délais. L'inspecteur a émis des ordres exigeant que l'employeur assure une distanciation physique adéquate et porte un équipement de protection individuelle pendant le dépistage et veille à ce que toutes les questions requises soient posées sur l'outil de dépistage du ministère de la Santé. L'employeur a également reçu l'ordre de fournir les informations et les instructions nécessaires pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs concernant la COVID-19.

Plusieurs ordonnances ont été rédigées concernant les EPI. Une ordonnance a été rédigée pour l'instruction et la formation des travailleurs concernant les EPI, car tous les membres du personnel n'étaient pas conscients de la nécessité de porter un respirateur N95 lorsqu'ils soignaient un patient sur une machine CPAP et de garder la porte de la chambre des résidents fermée. Une ordonnance a été rédigée pour s'assurer que les travailleurs reçoivent des instructions sur l'entretien et l'utilisation des EPI afin qu'ils puissent être correctement rangés pendant les pauses. L'employeur était également tenu de s'assurer que les EPI sont rangés dans un endroit propre et hygiénique lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Les employeurs sont responsables de s'assurer que les employés sont correctement formés sur l'entretien, l'utilisation et les limites des équipements de protection individuelle (EPI).

L'employeur était également tenu d'établir et de fournir une formation en consultation avec le comité mixte de santé et de sécurité au travail sur les mesures pertinentes au travail du travailleur; tous les travailleurs n'étaient pas au courant du processus pour obtenir un EPI supplémentaire pendant les heures de repos. L'inspecteur a demandé des copies des rapports d'inspection du comité mixte de santé et de sécurité au travail, et il a été noté que le dernier avait été réalisé en février 2020. Il s'agit d'une violation de la LSST et une ordonnance a été rédigée pour exiger que l'employeur s'assure que le comité mixte de santé et de sécurité au travail est établi et fonctionne conformément à la Loi.

Importance
En raison de la nature du virus COVID-19, il est important de veiller à ce que des mesures de santé et de sécurité soient en place pour protéger les travailleurs. Les travailleurs (c.-à-d. les agents de contrôle) se mettaient en danger et mettaient les autres en danger en ne posant pas toutes les questions de contrôle requises, car ils n'avaient pas été correctement informés ou formés par leur employeur. Ces ordonnances garantissent que les travailleurs sont conscients des précautions à prendre pour assurer la sécurité; les ordonnances reconnaissent également que l'instruction et la formation sont un élément important pour assurer la sécurité des travailleurs.

Il était évident que le comité mixte d'hygiène et de sécurité au travail ne fonctionnait pas conformément à la LSST. L'une des principales fonctions du comité mixte d'hygiène et de sécurité au travail est d'aider à identifier les dangers sur le lieu de travail et de formuler des recommandations pour les éliminer. Si les inspections ne sont pas effectuées, les dangers ne peuvent pas être identifiés et les travailleurs sont exposés à des risques. L'inspecteur a identifié des lacunes dans les connaissances et l'utilisation de l'équipement de protection individuelle, y compris la façon d'y accéder, ce qui met les travailleurs en danger pour leur santé et leur sécurité lors d'une éclosion de COVID-19.

North Bay Regional Health (Hôpital) (mai 2020)

Les travailleurs fournissant des soins directs aux patients suspectés d’être atteints de la COVID-19 ont reçu pour instruction de réutiliser les masques de procédure après les pauses et les déjeuners.

Commandes
L’employeur était tenu de s’assurer qu’une fois qu’un masque est retiré après avoir traité un patient atteint de la COVID-19, il ne doit pas être réutilisé.

Importance
Elle confirme que les employeurs ont le devoir de fournir un environnement de travail sûr et de veiller à ce que le personnel ne soit pas mis en danger. Cette ordonnance a mis fin à la réutilisation des masques, ce qui a réduit le risque de transmission de l'infection au COVID-19 au travailleur.

Sciences de la santé Baycrest (mai 2020)

Une infirmière s'est vu refuser l'utilisation d'un masque N95 dans un centre d'évaluation de la COVID, malgré une évaluation des risques au point de service (PCRA).

Commandes
L'inspecteur a ordonné à l'employeur de fournir un EPI conformément au PCRA d'une infirmière.

Importance
L'employeur a refusé ou n'a pas fourni d'EPI pour la protection contre la transmission d'aérosols, contrairement aux directives 3 et 5. Le ministère a ordonné le respect des directives. L'ordre a été donné en vertu de la LSST – Obligations des employeurs, alinéa 25(2)(h) de prendre toutes les précautions raisonnables dans les circonstances pour la protection des travailleurs.

Hôpital Michael Garron (avril 2020)

Les infirmières des unités de soins intensifs se sont vu refuser les masques N95.

Commandes
L'inspecteur a ordonné à l'employeur de fournir des EPI conformément au PCRA des infirmières.

Importance
Les employeurs ont refusé ou n’ont pas fourni d’EPI pour la transmission par aérosol contrairement aux directives 3 et 5. Le ministère a ordonné le respect des directives.

Région de York (mai 2020)

Santé publique – Mesures et procédures – L’employeur ne contrôlait pas l’accès au lieu de travail pour réduire le risque de COVID-19.

Commandes
L'employeur doit élaborer des mesures et des procédures pour l'entrée dans la zone de travail. L'employeur doit documenter tous les travailleurs/visiteurs sur le lieu de travail.

Importance
L'employeur n'a pas procédé à un dépistage actif avant l'entrée sur le lieu de travail. Le Ministère a ordonné le respect des mesures de santé publique pour réduire la transmission de la COVID-19 en mettant en œuvre un dépistage avant l'entrée sur le lieu de travail. Bien qu'aucun ordre n'ait été écrit, on a rappelé à l'employeur qu'un coprésident représentant les travailleurs doit être choisi conformément à la Loi (art. 9(8)).

Santé publique de Huron Perth (avril 2024)

L'employeur ne fournit pas de rapports d'incident au comité mixte de santé et de sécurité. En ne fournissant pas ces rapports, y compris les mesures correctives, l'employeur entrave ou fait obstacle à l'exercice des pouvoirs du comité mixte de santé et de sécurité. L'employeur ne respecte pas ses propres protocoles de violence (remarque : signalement) et les préoccupations liées à la formation sur la violence. Représailles contre les membres du comité mixte de santé et de sécurité.

Commandes
Dans un site, le comité mixte de santé et de sécurité au travail comptait plus de gestionnaires que de travailleurs et aucun coprésident n'était en place, ni pour l'employeur ni pour les travailleurs. Dans deux autres sites, les inspections mensuelles requises en vertu des paragraphes 8(6) et 9(23) de la LSST n'étaient pas effectuées par le représentant en santé et sécurité au travail désigné ni par les membres travailleurs du comité mixte de santé et de sécurité au travail.

Importance
Étant donné que les membres du comité mixte de santé et de sécurité de l'ONA ont du mal à obtenir du temps libre pour accomplir leurs tâches et exercer leurs pouvoirs définis dans les articles 8 et 9 de la LSST, ces ordonnances renforcent le fait que les inspections du lieu de travail doivent être effectuées par les membres travailleurs du comité mixte de santé et de sécurité (ou le représentant en santé et sécurité) et ne peuvent donc pas être déléguées à d'autres travailleurs sur le lieu de travail qui ne sont pas membres du comité mixte de santé et de sécurité ou un représentant en santé et sécurité.

Centre de santé William Osler – Hôpital Civic de Brampton (août et septembre 2022)

Lors de deux visites distinctes, l'inspecteur a constaté plusieurs dangers liés à la façon dont les articles étaient entreposés (p. ex. : des boîtes sur le sol, des chaises dans le couloir). Il a également noté que les surfaces de travail étaient endommagées (p. ex. : des trous dans les murs, des comptoirs endommagés).

Commandes
Les matériaux, articles ou objets doivent être stockés de manière à ne pas présenter de danger.

L'employeur doit s'assurer que la surface de travail est exempte d'obstructions et de dangers pouvant mettre en danger un travailleur.

Les employeurs doivent s’assurer que l’équipement, le matériel et les dispositifs de protection fournis par l’employeur sont maintenus en bon état.

Importance
Lors des inspections sur le lieu de travail, les représentants des travailleurs du CMSST notent dans leurs rapports l'encombrement et le stockage inapproprié des articles/équipements, ainsi que les trous dans les murs, les surfaces de travail endommagées et les dalles de plafond endommagées. Les employeurs rejettent souvent ces problèmes en les considérant comme des problèmes esthétiques ; ces ordres confirment qu'il s'agit de problèmes de santé et de sécurité

Hamilton Health Sciences – Hôpital et centre de cancérologie Juravinski (juin 2020)

L'éthanol de qualité technique a été utilisé à la place de l'alcool de qualité alimentaire, ce qui a provoqué des réactions cutanées indésirables. La procédure relative aux nouveaux produits a été maintenue au sein du service des achats et non du service de santé et de sécurité.

Commandes
L'employeur doit veiller à ce que les mesures et procédures de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs soient revues et révisées au moins une fois par an à la lumière des connaissances et des pratiques actuelles. Au moment de l'enquête, l'approbation du nouveau produit ou du produit expérimental sur le lieu de travail n'avait pas été revue depuis 2016 et ne tenait pas compte de la situation pandémique actuelle.

Importance
L’employeur demeure responsable de la coordination avec les autres services afin de maintenir la santé et la sécurité et de faire respecter ses propres politiques en matière d’examen annuel.

Hôpital Grand River (mai 2020)

Le MLTSD a été appelé parce que les travailleurs étaient préoccupés par l’introduction de nouveaux gants qui n’étaient « pas adaptés à un usage médical ». Le comité mixte de santé et de sécurité au travail n’a pas été consulté à ce sujet. Des gants déjà utilisés se trouvaient sur le site, mais n’ont pas été mis à la disposition du personnel. Bien que l’employeur ait procédé à une évaluation plus approfondie des nouveaux gants et que ceux-ci puissent être acceptables dans certains secteurs, le comité mixte de santé et de sécurité au travail n’a pas été consulté.

Commandes
L'employeur, en collaboration avec le comité mixte de santé et de sécurité, doit examiner et réviser les mesures et procédures susceptibles d'avoir une incidence sur la santé et la sécurité d'un travailleur en ce qui concerne la mise en œuvre du changement d'équipement de protection individuelle (gants). Au moment de la visite, il a été établi qu'aucune consultation n'avait eu lieu avec le comité mixte de santé et de sécurité.

Importance
L’employeur n’a pas fait appel au comité mixte de santé et de sécurité au travail de façon appropriée. Même si un substitut (des gants usagés) était disponible, le MLTSD a tout de même déterminé que l’employeur devait consulter le comité mixte de santé et de sécurité au travail.

Centre de santé William Osler – Centre d’évaluation Fletcher (octobre 2020)

Cette inspection a été effectuée à la suite d'une plainte déposée auprès du MLTSD concernant le manque de précautions en place dans un centre d'évaluation récemment ouvert et dirigé par William Osler. Plusieurs problèmes de santé et de sécurité ont été abordés par l'inspecteur.

Les ordonnances portaient sur les risques de maladies physiques et professionnelles ainsi que sur la création d'un comité mixte de santé et de sécurité au travail pour le centre.

Commandes

  • L'inspecteur a ordonné la mise en œuvre d'un dépistage actif des patients.
  • L’inspecteur a ordonné que le port de lunettes de protection soit obligatoire à moins de 2 mètres d’un patient.
  • L'inspecteur a exigé que la distanciation physique soit maintenue dans la salle à manger sans masque.
  • L'inspecteur a exigé que l'employeur fournisse un éclairage dans la tente d'accueil où les patients étaient évalués après la tombée de la nuit.
  • L'employeur a exigé que les risques de trébuchement (cordons) soient supprimés.
  • L'inspecteur a exigé que les tables qui n'étaient pas utilisées soient entreposées en toute sécurité.
  • Enfin, et surtout, l’inspecteur a exigé la création d’un comité mixte d’hygiène et de sécurité.

Importance
Cette série d'ordonnances est assez longue. L'inspecteur a fait un bon travail en inspectant le centre d'évaluation. Cette évaluation en personne a permis à l'inspecteur de rédiger des ordonnances.

Comme la COVID-19 se transmet par aérosols, nous ne sommes pas d’accord pour dire que la distanciation est suffisante en soi dans une salle à manger, mais les ordonnances indiquaient clairement que l’employeur devait se conformer aux directives de Santé publique Ontario en vigueur.

L’aspect le plus important de ces ordonnances était la nécessité d’établir un nouveau comité mixte de sécurité et d’hygiène afin de pouvoir traiter les risques. Nous avons été très heureux de voir un comité mixte de sécurité et d’hygiène ordonné, car l’absence d’un comité mixte de sécurité et d’hygiène dans ces cas peut entraver la résolution rapide de problèmes tels que les risques physiques identifiés par l’inspecteur.

Hôpital Grand River (octobre 2020)

Le MLITSD a été appelé parce que les travailleurs étaient préoccupés par les masques fournis aux travailleurs. Ils arrivaient dans des boîtes différentes et sans nom et certains travailleurs avaient des réactions. L'employeur ne fournissait pas les informations sur le produit, y compris les résultats des tests. Après plusieurs appels au MLITSD sur cette question en raison du manquement persistant de l'employeur à fournir les informations au comité mixte de santé et de sécurité au travail, des ordonnances ont été émises.

Commandes
L'employeur devait apporter assistance et coopération au comité mixte de santé et de sécurité au travail, en fournissant notamment des informations sur les dangers potentiels des masques faciaux actuellement utilisés.

En consultation avec le Comité mixte de santé et de sécurité, l’employeur élaborera, établira et mettra en œuvre des mesures et des procédures de santé et de sécurité concernant le signalement des masques défectueux et l’évaluation des masques de remplacement.

Importance
L'employeur n'a pas fait participer le comité mixte de santé et de sécurité au travail de façon appropriée et n'a pas mis en place les mesures et procédures appropriées pour protéger les travailleurs. Le MLTSD a effectué une visite de suivi pour s'assurer de la conformité.

Centre des sciences de la santé de Hamilton – Hôpital et centre de cancérologie Juravinski (septembre 2023)

Un patient ayant des antécédents criminels et violents a agressé une infirmière et un médecin. La police a refusé de se rendre sur les lieux et de porter plainte.

Commandes
Neuf ordres ont été émis concernant la formation sur le processus de signalement (BSR) et le CPI/NVCI de tout le personnel en contact avec les patients dans l'unité de soins intensifs et les urgences. L'inspecteur a émis un ordre pour que la politique de l'employeur concernant le protocole de sevrage, d'évaluation et de gestion de l'alcool soit mise à jour (elle n'avait pas été mise à jour depuis 2011).

Importance
Les formations à la désescalade et à l’autodéfense sont souvent réservées au personnel infirmier. L’inspecteur a reconnu le risque pour tout le personnel en contact avec les patients et la nécessité pour ce personnel d’avoir le même niveau de formation.

La politique de gestion des patients en sevrage a des répercussions sur la sécurité du personnel et doit donc être revue chaque année conformément à l'article 9 du règlement HC. Souvent, ces politiques ne sont pas considérées comme des politiques de santé et de sécurité et ne sont donc pas revues par le comité mixte de santé et de sécurité ou revues chaque année.

Centre de santé régional de Southlake (août 2022)

L’employeur a engagé une société externe pour enquêter sur une plainte de harcèlement; le travailleur n’a pas reçu le résumé de l’enquête.

Commandes
L’employeur doit fournir par écrit les résultats de l’enquête sur le harcèlement et toute mesure corrective qui a été/sera prise à la suite de l’enquête à la personne qui allègue le harcèlement au travail et au présumé harceleur.

Importance
Les travailleurs (victimes et accusés) ont le droit de connaître les résultats des enquêtes sur le harcèlement et notamment les mesures correctives que l'employeur s'est engagé à mettre en œuvre en conséquence.

Hôpital de la région de Sault (mai 2022)

Transfert de soins – Code Argent.

La police a amené un patient aux urgences mais ne l'a pas accompagné. Le patient a fait une escalade et un code argent a été déclenché. Cependant, cet hôpital a connu de nombreux cas de violence au travail au service des urgences.

Commandes
L’employeur fournira une formation sur la violence au travail.

L'employeur assurera la formation à la retenue Pinel.

Importance
En règle générale, le ministère du Travail, de la Formation et du Développement social ne rédige pas d’ordonnances particulières. Toutefois, dans ce cas-ci, l’inspecteur a ordonné à l’employeur de fournir aux travailleurs une formation sur la violence au travail (CPI) et une formation sur la contention Pinel.

Hôpital général et marin de Collingwood (octobre 2017)

La Police provinciale de l'Ontario a dû retourner à l'hôpital en raison de l'augmentation de la violence envers le patient et de l'incapacité des services de sécurité à répondre de manière appropriée au patient.

La chambre où le patient était placé n’était pas adaptée pour héberger des patients présentant un risque de violence.

Mesure et procédure de contrôle des risques de contrebande.

Placement d'un patient violent en urgence.

Procédure d'identification/contrôle de la contrebande.

Les surfaces de travail ne sont pas exemptes d’obstructions ou de dangers.

Commandes
L'employeur doit inclure des mesures et des procédures dans le programme de lutte contre la violence au travail, notamment dans les cas où des effectifs supplémentaires sont nécessaires pour traiter des patients susceptibles d'être exposés à la violence au travail. L'employeur n'a mis en place aucune mesure ou procédure pour augmenter les effectifs et transférer les soins à la police dans le cadre de son programme de lutte contre la violence au travail.

L'employeur doit s'assurer que la salle 13 de la salle d'urgence est adaptée à l'usage du patient. Le patient a été placé dans une pièce qui n'avait ni caméra ni fenêtre pour l'observation et la serrure était à l'intérieur de la porte.

L'employeur doit s'assurer que le programme de prévention de la violence comprend des mesures et des procédures visant à contrôler les risques de contrebande dans la salle 12 de la salle d'urgence. Aucune mesure ou procédure n'est en place pour contrôler les risques de contrebande, y compris l'absence de comptabilisation des matériaux entrant ou sortant de la chambre du patient.

L'employeur doit s'assurer que la surface de travail est libre de tout obstacle et de tout danger. Dans ce cas, une douche de décontamination était obstruée par des poubelles et d'autres matériaux.

Importance
La violence peut survenir à tout moment de la journée. Il est essentiel de disposer d'un personnel suffisant pour faire face aux situations qui peuvent survenir à la suite d'un incident violent.

Lorsqu'un patient devient violent, une zone/pièce sûre pour détenir le patient en vue d'enquêtes plus approfondies est nécessaire, ainsi qu'un protocole de transfert de police pour garantir la sécurité du personnel lorsque la police laisse le patient aux soins de l'hôpital.

Le personnel est en danger si les patients qui entrent au service des urgences ne sont pas contrôlés pour déceler tout objet de contrebande ou arme. Une politique/procédure doit être mise en place.

Toutes les surfaces de travail doivent être exemptes d’obstructions, de dangers et de tout ce qui pourrait mettre en danger un travailleur.

Sciences de la santé de Hamilton (août 2019)

Le MLITSD a reçu une plainte anonyme alléguant des violences et du harcèlement au travail de la part de membres de la famille de patients des unités de soins intensifs/de soins intensifs communautaires.

Commandes
Le travailleur sera informé des résultats de l’enquête et de toutes mesures correctives prises ou qui seront prises.

L’employeur doit réévaluer les risques de violence au travail aussi souvent que nécessaire.

Importance
Au moment de la visite sur le terrain du MLITSD, le programme des employeurs présentait de nombreuses lacunes. La formation des travailleurs, des agents de sécurité et des superviseurs était inadéquate. Les ordres émis ont comblé les lacunes immédiates et assuré le respect continu de la loi.

Centre de santé régional de Southlake (janvier 2021)

Le Centre régional de santé de Southlake a soumis un rapport d'enquête relatif à un incident de violence au travail survenu dans la zone de cancérologie pour patients hospitalisés le 30 décembre 2020. Le ministère du Travail a enquêté et fait spécifiquement référence à deux enquêtes en cours sur la violence au travail.

Commandes
L'inspecteur a identifié et critiqué la compétence du superviseur, le manque d'entretien ou de diligence concernant les dispositifs de sécurité personnelle fonctionnels et les lacunes dans la politique de signalisation. Son paragraphe de conclusion mérite d'être répété :

« En conclusion, l’auteur est pleinement conscient de la gravité des ordres émis dans ce rapport. Cependant, compte tenu des efforts considérables déployés par le ministère au fil des ans au SRHC, notamment par le biais des tribunaux, pour obtenir de cet employeur qu’il aborde et résolve de manière proactive les problèmes en suspens depuis longtemps concernant la protection des travailleurs contre le nombre excessif d’incidents violents/agressifs sur ce lieu de travail, l’auteur ne voit pas d’autre option que d’émettre des directives plus prescriptives pour protéger les travailleurs du Centre de santé régional de Southlake. »

L’inspecteur a rédigé les ordres suivants conformément à l’article 25(2)(h) de la LSST – Toutes les précautions raisonnables :

« L'employeur doit s'assurer que TOUTES les évaluations des patients du SRHC concernant des antécédents ou une présentation actuelle de les comportements violents sont documentés au moyen d'un registre permanent qui est communiquée efficacement et facilement accessible aux travailleurs chargés de fournir des soins et du réconfort à ces patients.

L'employeur doit veiller à ce que des indicateurs visuels requis sur la base du dossier permanent des évaluations des patients du SRHC qui indiquent des antécédents ou une présence actuelle de comportements violents, sont en place et visibles par les travailleurs au point de localisation du patient à tout moment.

L'employeur doit s'assurer que les dispositifs du système de réponse à la sécurité personnelle (Versus Pendants) fournis aux travailleurs par l'employeur sont maintenus en bon état de fonctionnement en établissant et en conservant une vérification documentée que les dispositifs fournis sont en bon état de fonctionnement… »

L’inspecteur a conclu avec cette ordonnance : LSST 32.0.3 (1) – Évaluer les risques de violence au travail :

« L’employeur doit évaluer les risques de violence au travail qui peuvent découler de la nature du lieu de travail, du type de travail ou des conditions de travail. L’employeur doit procéder à une évaluation des risques de violence dans le secteur des soins aux patients hospitalisés en cancérologie. »

Importance
Les ordonnances exigent que l'employeur mette en œuvre des procédures de signalement plus strictes, une surveillance renforcée de leurs dispositifs de sécurité personnels (pendentifs) et une évaluation des risques de violence. Ces ordonnances devraient encourager Southlake à consulter de manière proactive le comité mixte de santé et de sécurité au travail et le syndicat pour réduire la violence au travail et créer un lieu de travail plus sûr pour tout le personnel.

Hôpital Montfort (février 2023)

Il existe un manque de mesures et de procédures pour garantir que les gardiens d’agence reçoivent des informations sur le risque de violence de la part de patients ayant des antécédents connus de comportement violent qu’ils pourraient rencontrer.

Commandes
Ces travailleurs doivent recevoir des informations et des instructions relatives au processus de signalisation.

Importance
Avec le recours accru au personnel intérimaire et aux infirmières, nous devons tenir compte de cette question, car leur manque de connaissances sur les politiques de signalement ainsi que sur les autres politiques de santé et de sécurité des employeurs peut exposer nos membres à la violence. Cette mesure peut également être étendue aux bénévoles et aux étudiants.

Sciences de la santé de Londres (mars 2023)

L'employeur utilise des espaces non conventionnels pour les soins aux patients; des incidents graves impliquant de la violence se sont produits dans ces espaces. Aucune évaluation ou réévaluation des risques de violence n'a été effectuée.

Commandes
L'employeur a reçu l'ordre de procéder à une réévaluation des risques de violence à la suite d'un incident violent.

Importance
Avec la nécessité d’accueillir davantage de patients, les espaces qui ne sont pas traditionnellement destinés aux soins aux patients doivent être évalués quant au risque de violence avant d’être utilisés pour des activités de soins aux patients et réévalués après des incidents de violence.

Hôpital Soldiers Memorial d'Orillia (septembre 2023)

Seules 3 des 20 maladies professionnelles ont été signalées au Comité mixte de santé et de sécurité au travail. Les politiques de contrôle des infections étaient également obsolètes et avaient été revues il y a plusieurs années. Les travailleurs ne respectaient pas les politiques de port du masque universel. Les masques N95 étaient entreposés dans des conditions insalubres.

Commandes
Ordonnances de déclaration de toutes les maladies professionnelles, de révision des politiques obsolètes de contrôle des infections en consultation avec le CMSST, de garantie que les EPI fournis à un travailleur sont correctement stockés et que l'employeur doit former à intervalles réguliers l'entretien, l'utilisation et les limites des vêtements de protection.

Importance
Malgré l’exigence prévue au paragraphe 52(2) de la LSST, certains employeurs choisissent de ne pas signaler certains cas de maladies professionnelles s’ils estiment qu’elles ne sont pas liées au travail. De plus, certains hôpitaux soumettent par erreur leurs politiques de santé et de sécurité à des cycles de révision triennaux pour s’aligner sur l’accréditation, plutôt qu’annuellement comme l’exige la LSST. Le rapport démontre également que si votre employeur n’impose pas les exigences de port du masque à vos collègues, une ordonnance peut également être émise.

Centre régional de santé de North Bay (septembre 2023)

Préoccupations concernant le manque de dosimètres pour les travailleurs exposés aux rayons X/radiations au bloc opératoire.

Commandes
Ordonnance obligeant l'employeur à fournir un dosimètre personnel au personnel qui travaille à proximité d'un faisceau de rayons X primaire non fermé.

Importance
Nos membres travaillant au bloc opératoire travaillent avec diverses sources de rayonnement, comme la fluoroscopie à rayons X en direct, les arceaux mobiles et les appareils à rayons X portables. Dans ce cas, les dosimètres ont été retirés en raison du coût. Il est important que tous les membres classés comme travailleurs en radiologie disposent d'un dosimètre personnel adapté pour surveiller leur équivalent de dose par rapport aux limites annuelles.

Hôpital Soldiers Memorial d'Orillia (décembre 2017)

La manipulation et l’élimination sécuritaires des médicaments cytotoxiques s’écartaient considérablement des anciennes politiques et procédures de l’employeur en la matière.

Commandes
L’employeur doit mettre à jour et réviser annuellement ses politiques sur les médicaments cytotoxiques.

L’employeur doit assurer la formation et la supervision des travailleurs qui manipulent des médicaments cytotoxiques.

Importance
Les politiques et procédures de manipulation et de stockage sécuritaires des médicaments cytotoxiques doivent être revues et mises à jour chaque année afin de combler les lacunes dans leur utilisation.

Centre Elizabeth – Maison de retraite (avril 2022)

Cet employeur avait une politique sur les médicaments cytotoxiques qu'il ne respectait pas. Il n'a pas fourni de gants en nitrile pour la manipulation sécuritaire des médicaments cytotoxiques, aucune signalisation pour alerter les prestataires de soins des précautions à prendre et aucun sac poubelle rouge pour les produits à risque biologique pour éliminer les EPI.

Commandes
L’employeur doit s’assurer que les mesures et les procédures sont suivies.

L’employeur doit mettre en œuvre une procédure d’urgence en cas d’exposition aux médicaments antinéoplasiques.

L’employeur doit fournir une formation aux travailleurs susceptibles d’être exposés à des médicaments/déchets cytotoxiques.

Importance
L'utilisation et la préparation de médicaments cytotoxiques dans les établissements de soins de longue durée sont en augmentation. Les employeurs doivent être conscients de la situation et protéger leurs travailleurs lorsqu'ils administrent de tels médicaments, y compris les déchets.

Poursuites

Lorsque les inspecteurs constatent des infractions, ils peuvent également porter des accusations et poursuivre les contrevenants. Retrouvez ci-dessous les poursuites notables classées par problème/préoccupation :

Notes de guidage

Le Comité de l'article 21 du MLITDC est un comité consultatif sur les soins de santé établi en vertu de l'article 21 de la LSST. Il a pour mandat de conseiller le ministère et de lui faire des recommandations sur les questions relatives à la santé et à la sécurité au travail des travailleurs de la santé en Ontario. Le Comité est composé à parts égales d'associations d'employeurs et de syndicats et est animé par le personnel du ministère.

Dans le cadre de ses travaux, le Comité produit des notes d'orientation sur des sujets relatifs à la santé et à la sécurité des travailleurs de la santé. Ces notes d'orientation fournissent des conseils sur les exigences réglementaires et les bonnes pratiques pour aider les parties à prévenir les blessures et les maladies professionnelles. Toutes les notes sont préparées, examinées et approuvées par les représentants des employeurs et des travailleurs du Comité et approuvées par le MLITSD.

Retrouvez la liste complète des notes d'orientation approuvées au titre de la section 21 : Association de santé et de sécurité des services publics | Section 21 des soins de santé (pshsa.ca)

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